bienvenue dans l’atelier
je connais des arbres qui sont mes frères de condition, enracinés tronc brisé tombé là où jusqu’à peu s’étendait l’ombre dont ils étaient encore capables
journal vidéo du 7 février 18
L’homme au chien siffle, appelle de peu de syllabes, marche en enjambées décidées — c’est tout droit qu’il va, là où son chien déjà — le rattraper lui passer au collier la laisse qui pend dans sa main, balance au gré du bras qui accompagne le pas. L’homme au chien se projette — c’est un àªtre[...]
promenade en bord de mer
éclaircies dominantes - repris le boulot - n’y entendre parler politique que sur le mode de l’ironie ou presque - règne du désabusé, du moins le paraître - désherbé oignons et échalotes - demain Vivonne, l’herbe y sera haute - cette pente naturelle à la friche - peut-àªtre qu’ici aussi il faudrait désherber, à l’intérieur[...]
Profondeurs latérales
Masses informes de foules passantes, villes entières qu ?on empile sur des immeubles de plus de quinze étages, ombres chinoises de corps inertes penchés sur des écrans et alignant les chiffres, yeux crevés sur le travail à faire, bouche fermée sur le travail fait, grands couloirs dont je devine d ?ici, cette rue où je passe le[...]